Comme annoncé dans leur note d’avertissement au ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Réforme administrative et celui du Garde des Sceaux, ministre de la Justice chargé des Relations avec les Institutions de la République, les greffiers du Togo ont amorcé lundi et ce jusqu’à mercredi, un break pour exiger l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail.
Une grève reconductible dans tous les Cours et Tribunaux en cas d’insatisfaction, à en croire le Secrétaire Général du Syndicat National des Greffiers du Togo (SNGT) et de l'Association des Greffiers du Togo (AGT), Me Moise Akebim.
Dans une mise au point, il a indiqué : « Humblement, nous voudrions rappeler à l'attention des justiciables et de toute la population togolaise que ce n'est de gaieté de cœur que les greffiers ont décidé d'entrer en grève ».
Conscient des préjudices que ce débrayage pourrait entraîner (coup dur à la vie des détenus en attente de jugement et paralysie du service public de la justice), Me Moise Akebim a promis : « nous vous rassurons de notre disposition à reprendre le service aussitôt qu'une solution est trouvée à nos revendications ».
Rappelons que les greffiers demandent l'adoption et l'application du Statut spécial, l'amélioration des conditions de travail et de vie.