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Plaidoyer : La stratégie de perturbation de la CEET ne se justifie guère/Les chiens de garde de M. DJETELI poursuivent leur travail de sape
Publié le mercredi 24 mai 2017  |  Le Combat du Peuple




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Depuis quelque temps, tout évènement concernant la CEET défraie la chronique. Sur les médias, les débats se suivent et se ressemblent inlassablement. Manifestement, deux cas d’école s’affrontent :


1°/ D’un côté, se trouvent ceux qui accréditent la thèse selon laquelle, rien ne va plus dans cette société de distribution d’énergie électrique et exige le départ pur et simple du Directeur Général sur qui ils passent leur temps à tirer à boulet rouge sous prétexte d’avoir remis le protocole d’accord à la presse. En réalité, il s’agit des allégations mensongères puisque le dossier contenant tous les documents a été remis le 15 Mai 2016 au Directeur du Combat du Peuple, par M. Germain AYIVI, Directeur du Perroquet, au moment où une plainte fut déposée par l’un des signataires du protocole d’accord contre ce dernier.



2°/ De l’autre, il y a ceux qui soutiennent la version contraire parce qu’ils fondent leurs arguments sur l’amélioration palpable de la situation financière de la CEET d’autant plus qu’elle a réalisé, fait rarissime, un excédent d’environ un milliard de francs au titre de l’exercice qui venait de s’achever. Malheureusement, on a le sentiment que dans ce dossier, la passion prend le dessus. Le débat s’éternise et s’enlise et les journalistes se ridiculisent à force de verser systématiquement dans les invectives et dans les incantations grossières. Cette évolution est inquiétante à plusieurs titres. C’est pourquoi, nous avons le devoir de prendre nos responsabilités pour éviter l’irréparable. Car, nos lecteurs attendent mieux de nous.

En définitive, la presse risque de s’enfermer dans un ghetto cruel si les choses se poursuivent sur cette lancée. Les journalistes qui ont opté pour la stratégie de perturbation de la CEET font du tort à la corporation. Nous savons que leur mépris n’a d’égal que leur morgue, mais cela nous conduira où ? La question mérite d’être posée.

Les chiens de garde de l’ancien Directeur Général de la CEET, M. DJETELI, poursuivent leur travail de sape envers et contre tout. Et ils sont les seuls à maitriser les contours de leurs actes. Ils sont dans une logique de déstabilisation.

L’actuel Directeur Général est toujours dans leur viseur comme cible privilégiée. Les mots utilisés par certains confrères pour qualifier M. KAKATSI n’ont aucun sens par rapport à la réalité des faits. Et il faut reconnaître qu’une telle posture n’a rien à voir avec le journalisme.

Les journalistes ressasseurs privilégient la désinformation et la manipulation de l’opinion par rapport à la vérité. Il faut mettre un terme à ce plongeon suicidaire. Nous ne voulons plus revenir à la charge pour déplorer l’actualisation d’un passé négatif. Nous critiquons la réalité avec l’arme de la vérité.

Nous n’avons pas pour fin de discréditer des personnes et moins encore des journalistes parce que nous sommes nous-mêmes journalistes et nous sommes convaincus que les journalistes ne peuvent rien gagner à l’indulgence qu’ils s’accordent mutuellement au nom de la règle de confraternité. C’est pourquoi, de temps en temps, nous pensons qu’il faut rompre le silence complice et apporter un témoignage critique, au lieu de se contenter de hurler avec les loups devant la moindre tentative d’objectivation.

Cet exercice de recadrage a pour effet de ruiner un des supports invisibles de la pratique journalistique, l’amnésie qui n’est pas moins grande chez les journalistes que chez leurs lecteurs ou auditeurs et qui autorise en permanence les inconséquences et les incohérences voire les virevoltes et les volte-face. Nous voulons introduire par là une logique de responsabilité : pourquoi, en effet, les journalistes n’auraient-ils pas à répondre de leurs paroles, alors qu’ils exercent un tel pouvoir sur le monde social et sur le monde même du pouvoir ? Pourquoi n’auraient-ils pas à rendre compte de leurs prises de position et même de leur manière d’exercer leur métier et de conduire leur vie alors qu’ils s’instaurent si volontiers en juges des autres hommes du pouvoir, et en particulier des hommes politiques ?

Nous nous proclamons « contre-pouvoir ». Mais, la presse écrite et audiovisuelle au Togo est dominée par un journalisme de révérence, par des groupes industriels et financiers c’est-à-dire des groupes d’intérêts politiques, par une pensée de marché, par des réseaux de connivence bref par des pesanteurs. Alors, dans un périmètre idéologique minuscule, se multiplient les informations oubliées, les intervenants permanents, les notoriétés indues, les affrontements factices, les services réciproques. Un petit groupe de journalistes omniprésents et dont le pouvoir est conforté par la loi du silence, impose sa définition de l’information-marchandise à une profession de plus en plus fragilisée. Ces appariteurs de l’ordre sont les nouveaux chiens de garde au nom de notre survie financière soutiennent-ils.

Pour étayer ce que nous pensons, nous nous faisons le devoir de reprendre pour nos lecteurs, et à l’intention de nos confrères, ce résumé de M. Andréas BASU et Liane FAUST dans leur livre intitulé : La communication non-violente, mieux communiquer sans conflit : citation : « Pour régler de légers différends ou mettre un terme à de sérieux conflits, nous nous exprimons et prenons position. Mais comment faire pour gérer habilement les discussions ? La communication non-violente est une attitude face à ces situations qui nous rend capable d’assumer nos pensées et nos propos. C’est une méthode de résolution des conflits simple et un langage de paix qui incite à une meilleure compréhension de nos interlocuteurs. Elle permet de :

– gérer les émotions et parler sans agressivité.

– communiquer de façon sincère et constructive

– exprimer des sentiments plutôt que des jugements

– écouter avec plus d’empathie » fin de citation

Enfin, pour les besoins de la cause, nous citons le Prof. Dominique PICARD pour dire que « le savoir-vivre n’est pas une notion désuète. D’abord parce que ses règles sont toujours en usage, même si elles évoluent. Et puis, si aujourd’hui, on se plaint autant de l’incivilité, c’est bien parce que la civilité, reste un besoin fondamental».

«L’incivilité, c’est la méconnaissance, la négation et le rejet de l’autre. La politesse, elle, repose sur le respect, la reconnaissance et la réciprocité. Ensemble, ces valeurs essentielles constituent un système cohérent, qui facilite le contact et régule les relations sociales.

En saisir les logiques, c’est comprendre la nature des liens qui nous relient aux autres ; c’est devenir acteurs de notre convivialité ; et aussi se doter d’une clé pour accepter les différences et savoir-vivre ensemble » fin de citation.

En conclusion, nous soutenons que le journalisme ne permet ni n’autorise pas tout. Nous devons toujours savoir raison garder même si nos intérêts sont en jeu. Car, tout responsable nommé à une haute fonction est jugé sur son bilan. Rien de plus. Croire que la diabolisation et le lynchage médiatique en règle auxquels nous assistons sont une recette raisonnable est un leurre. Le seul tort de ce DG, c’est de respecter la décision de son Conseil d’Administration. Il faut, par conséquent, laisser le temps au temps. Car, les perspectives vont s’ouvrir et nous y verrons clair.



Rodrigue
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