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Sommet du G7 : urgence à résoudre la crise libyenne pour les présidents nigérien et tunisien
Publié le lundi 29 mai 2017  |  Jeune Afrique


© Autre presse par DR
Emmanuel Macron, candidat à l`élection présidentielle française


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Sept pays parmi les plus riches du monde réunis en Sicile, l'île où s'échouent quotidiennement des centaines de migrants: le symbole est criant. Mais l'Afrique restera reléguée à quelques paragraphes dans le communiqué final du G7.

«Jamais un G7 ne s’est tenu aussi proche de l’Afrique, mais jamais l’Afrique n’a été aussi loin des préoccupations du G7», se désole Friederike Röder, responsable de l’ONG One, qui suit les réunions des sept grands (Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Italie, Allemagne, Japon et Canada) depuis des années.

Et pourtant, l’Italie, pays hôte du sommet, a fait de l’Afrique une de ses priorités et avait choisi à dessein la Sicile, « au coeur de la Méditerranée » et « pont entre l’Europe et l’Afrique », selon les mots du président du Conseil Paolo Gentiloni.

Un ou deux paragraphes consacrés à l’Afrique

Selon des sources diplomatiques italiennes, une déclaration séparée sur l’Afrique et la « mobilité humaine », une façon positive d’envisager les migrations, était en projet. Mais « les Américains ont tué le projet et ont fait savoir fin avril qu’ils refusaient toute déclaration séparée », selon Friederike Röder, déplorant que la vision sécuritaire constitue l’alpha et l’omega de la relation avec l’Afrique.

«Nous devons être durs et vigilants » sur l’immigration, a lancé cette semaine le président américain Donald Trump en tournée européenne, liant une nouvelle fois immigration et terrorisme: «des milliers et des milliers de personnes se répandent dans nos différents pays et se dispersent, et dans de nombreux cas, nous ne savons pas qui ils sont», a-t-il déclaré à Bruxelles.
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