En ce 8 janvier 2010, le bus transportant la sélection togolaise fait route vers Luanda pour participer à la Coupe d’Afrique des nations. A bord, l’ambiance est bonne. Les joueurs sont impatients de se frotter à leurs homologues africains.
Soudain, dans l’enclave du Cabinda (Angola), le véhicule est attaqué à l’AK47 par des indépendantistes. Le bilan est très lourd : deux morts, Stanislas Ocloo et Abalo Amelete et plusieurs blessés graves, dont le gardien de but Kodjovi Obilalé.
Quatre ans après ce drame, le souvenir des disparus demeure et la même question revient : pourquoi le pays organisateur et les instances du football africain avaient-ils pris le risque de convoyer l’équipe du Togo par la route et non par les airs alors que la menace terroriste était connue dans cette région ?