Le 2e trimestre a débuté normalement dans le primaire et le secondaire. Pas de préavis de grève, pas d’arrêt de travail des enseignants. Le calme est revenu à la faveur des discussions engagées avec le gouvernement.
Les pourparlers portent sur l’adoption d’un statut particulier de l’enseignant qui offrira de nombreux avantages aux fonctionnaires.
A la tête de la contestation, l’Union des syndicats de l’éducation du Togo (USET) a décidé de donner une chance au dialogue afin de parvenir à un accord global avantageux pour ses adhérents, mais une partie de la base conteste cette démarche. Elle réclame une augmentation des primes et une hausse de 40% des salaires en 2015.
Pour le secrétaire général de l’USET, Kalaha Sodja, les discussions sont la seule façon d’aboutir à l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants.
Republicoftogo.com : Après les grèves, vous êtes à fond dans le dialogue avec le gouvernement
Kalaha Sodja : Effectivement nous avons décidé d’entamer des concertations avec le gouvernement parce que, pour la première fois depuis la rentrée scolaire 2013-2014, il a voulu parler d’un accord avec nous.
Le gouvernement a proposé un projet de texte à amender ; nous allons l’étudier de façon approfondie avant de l’adopter.
Le projet de statut particulier qui nous a été présenté contient des avantages.
Republicoftogo.com : Disparue votre exigence d’augmentation des primes ?
Kalaha Sodja : Par rapport au 8.000 et 10.000 Fcfa, le gouvernement ne veut pas bouger. Comme le ministre des Enseignements primaire et secondaire l’a indiqué, le gouvernement est le dos au mur et il n’y a aucun moyen d’augmenter ces primes en 2014.
Lors la dernière rencontre avec les émissaires du gouvernement, il nous a été demandé que toutes propositions soient faites dans le cadre du statut particulier. Un calendrier sera établi à cet effet. Le gouvernement a indiqué que d’ici fin mars au plus tard, les discussions devraient être bouclées et les décrets d’application signés dans la foulée.