Lomé - Les greffiers du Togo ont déclenché lundi une grève de 72 heures pour exiger une amélioration de leurs conditions de vie et de travail, a constaté un journaliste de l'AFP.
A l'appel du Syndicat national des greffiers du Togo (Sngt) et de l'Association des greffiers du Togo (Agt), ces greffiers ont abandonné leurs postes, paralysant les activités dans les tribunaux.
Au tribunal de Lomé, les audiences prévues lundi matin, n'ont pas eu lieu, a constaté l'AFP.
Ces greffiers avaient déjà paralysé le secteur la semaine dernière (22, 23 et 24 mai) pour les mêmes motifs.
"Nous exigeons un +statut spécial+ qui sera appliqué à notre corps et sa mise en application immédiate. Nous réclamons une amélioration de nos conditions de vie et de travail. Car, les conditions de travail des greffiers et administrateurs de greffe du Togo sont pour le moins difficiles", a déclaré à l'AFP Me Hèzouwè Moïse Akebim, secrétaire général du Sngt.
"Nous travaillons parfois les weekends et les jours fériés. Par ailleurs, certains locaux qui accueillent les professionnels de greffes sont dans un grand état de délabrement", a-t-il indiqué.
Collaborateur immédiat et nécessaire dans le règlement des litiges, le greffier est la cheville ouvrière de la chaîne judiciaire.
Le Togo compte 194 greffiers, répartis dans une trentaine de juridictions du pays notamment les tribunaux de première instance et les Cours d'appel.