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André Kangni Afanou : « l’impunité existe au Togo en droit et en fait »
Publié le mercredi 8 janvier 2014  |  AfreePress




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A l’heure du bilan de l’année écoulée et des perspectives de 2014, le Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo (CACIT) invite le gouvernement togolais à « punir sévèrement tous les auteurs d’actes de torture », et à tout mettre en œuvre pour améliorer la question des droits de l’homme au Togo.

Reçu sur une station radio ce mercredi, le directeur exécutif du CACIT, André Kangni Afanou a identifié en ce début d’année plusieurs défis à relever par le Togo en matière de protection de droits humains, malgré quelques « évolutions majeures » qui sont à féliciter.
Il a néanmoins déploré le manque de punitions adéquates aux auteurs des actes de torture, qui selon lui « ont toujours la liberté de continuer leur travail ».

« Sur la question de la torture, aucune sanction juridique n’est prévue par les textes togolais pour punir les auteurs de ces actes, ce qui fait du Togo un pays où l’impunité continue d’exister en droit et en faits », a-t-il regretté.

Selon lui, le code pénal donnerait trop de liberté aux tortionnaires, malgré les recommandations du comité international contre la torture, qui a exigé en novembre 2012 à Genève que l’Etat togolais prévoit des textes juridiques qui incriminent les actes de torture.
Par ailleurs, le directeur exécutif du CACIT a félicité les opportunités qui ont été offertes aux défenseurs des droits de l’homme en 2013, pour collaborer avec les autorités et discuter des « voies et moyens » pour l’amélioration de leur travail.

« Nous avons eu beaucoup d’occasion à collaborer et des réflexions ont été conduites dans les actions à mener dans la lutte contre la torture qui ont abouti au mécanisme national de prévention de la torture, conforme aux normes internationales », a-t-il déclaré avec satisfaction.

Le CACIT depuis sa création œuvre dans la lutte contre les violences, les exactions, les violations au plan politique et civil des droits humains, afin que « le crime ne se nourrisse plus de l’impunité » au Togo.

Gaël N.

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