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Togo - Sur les 4200 détenus près de 2700 attendent d’être jugés
Publié le jeudi 1 juin 2017  |  LomeChrono


© aLome.com par Parfait
La 5ème édition de la semaine du détenu appartient à l`histoire.
Lomé, le 11 août 2015. Prison civile de la capitale du Togo. Clôture de la 5ème édition de la semaine du détenu dans la plus grande maison d`arrêt de la République togolaise.


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Des affaires des années 2000 ou même avant sont toujours en attente de procès à la justice. Pendant ce temps, les présumés coupables croupissent dans l’enfer des prisons togolaises. Lors de la journée africaine de la détention provisoire, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) en collaboration avec le ministère de la Justice ont opté pour des libertés provisoires, une bonne alternative qui reste à mettre en pratique.


Les statistiques nationales au niveau de la détention provisoire sont inquiétantes. Au 31 juillet 2016, sur un total de 4200 pensionnaires dans les douze prisons du Togo, le nombre de détenus en attente de jugement était de 2681 soit près de 63,83 %. A la date du 2 mai 2017, les chiffres étaient de 33,34% de condamnés contre 66,65% de détenus en attente de jugement. Les détentions préventives sont passées de 1,5% de 2012 à 2015 à 2,8% de 2015 à 2017.

« La réduction de l’usage excessif de la détention provisoire dans les lieux de détention », c’est le thème débattu par la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) en collaboration avec le ministère de la Justice. Il a été question de trouver des mesures alternatives à la peine d’emprisonnement provisoire et des mauvais traitements au cours des détentions, cause de décès.

La détention provisoire est « un risque croissant d’extorsion d’aveux ou de déclaration sous l’effet de la torture ou autres mauvais traitements », a expliqué Alilou Sam-Dja Cissé, le président de la CNDH.

Le ministre de la Justice quant à lui, « opte pour la liberté provisoire entourée de garantie de contrôle judiciaire sévère et ou de caution, dans nombre d’infractions que l’on pourrait à raison considérer comme simples ou de moindre gravité ».

Ces détentions préventives sont la base de la surpopulation carcérale avec tout son lot de problèmes. Des familles obligées de faire des dépenses supplémentaires pour leurs parents détenus.

M E

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