Certains producteurs de l’eau en sachet, « Pure Water » ne sont pas libres. Et pour cause, le gouvernement togolais qui avait exigé aux fabricants à se conformer aux exigences et aux réglementations dans le secteur, passe à la vitesse supérieure. Ceci, deux semaines après l’expiration de l’ultimatum.
Le 7 janvier 2014, les unités de production de « pure water » qui ne sont pas agréées ont été purement et simplement fermées. Cette fermeture si elle n’est pas définitive, donne la chance aux fabricants, de tout faire pour se conformer à la réglementation pour éviter une fermeture définitive.
« Cette mesure c’est pour amener tout le monde à se conformer à ce principe que nous sommes passés à l’action à savoir fermer tous ceux là qui ne sont pas en règle », a déclaré le responsable de la cellule en charge de la question.
Au Togo la production et la commercialisation de l’eau minérale doit répondre à un cahier de charges. Aux termes de l’arrêté interministériel N°006/12/MEAHV/MS portant cahier de charges de production et d’exploitation des eaux minérales ou de sources et des eaux conditionnées au Togo, toute entreprise désireuse de s’établir en qualité de productrice d’eau minérale qu’elle soit en sachet ou en bouteille devra fournir une carte d’opérateur économique, une autorisation de prélèvement d’eau du forage délivrée par le Ministère de l’eau ; une fiche technique, les caractéristiques de l’installation, les résultats d’analyse ; le certificat de salubrité valide. Elle devra démontrer également l’existence de bloc sanitaire et prouver l’existence de contrat avec l’Institut national d’hygiène. Outre les documents administratifs, les autres éléments exigés visent à garantir la salubrité des lieux de fabrication et la potabilité de l’eau.
Mais force est de constater malheureusement que sur les 300 enregistrés par le Comité interministériel de contrôle de la production et de l’exploitation des eaux minérales et de sources qui fait office de référence seules 3 sociétés ont l’agrément. Le reste vit dans l’illégalité.