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Des succès indéniables pour la CEDEAO en 42 ans d’existence malgré des défis de taille à relever
Publié le vendredi 2 juin 2017  |  CEDEAO


© Présidence de CI par DR
Mini sommet de la CEDEAO en marge de la session extraordinaire de l`Union Africaine à Lomé
Un mini sommet de la CEDEAO s’est tenu en marge de la session extraordinaire de l’Union Africaine, ce samedi 15 octobre 2016, à Lomé (Togo)


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Le président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), Marcel de Souza, a magnifié les progrès significatifs enregistrés par l’organisation régionale après 42 ans d’existence, en dépit des énormes défis à surmonter.

S’exprimant, le jeudi 1er juin 2017, à Monrovia, au Liberia, à l’ouverture de la 78ème session ordinaire du Conseil des ministres de la Cedeao, M. de Souza s’est beaucoup appesanti sur les succès de l’institution depuis sa création, le 28 mai 1975, à Lagos au Nigeria.

A travers le 1er Traité, dira Marcel de Souza, les Pères fondateurs de la Cedeao rêvaient de la libre circulation aussi bien des personnes, avec la liberté d’établissement et de résidence ; des marchandises, avec la construction d’une union douanière ouest-africaine ; que des services et des capitaux, avec la création d’une monnaie unique.

«Malgré les entraves, la Cedeao est championne en Afrique dans le domaine de la libre circulation. Aujourd’hui, le mouvement migratoire dans notre espace est beaucoup plus significatif, et les Etats qui accueillent le plus de citoyens ouest-africains sont dans l’ordre la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Nigeria. Sur 100 ouest-africains candidats à l’immigration dans le monde, seuls 15% vont en Europe», a fait savoir Marcel de Souza.

Parlant de la monnaie unique, le président de la Commission a affirmé qu’elle ne peut être créée avant 5 ou 10 ans, en raison de la non convergence actuelle des économies des Etats membres de la Cedeao.

Une économie est convergente lorsqu’il y a une politique budgétaire coordonnée à la fois avec une politique monétaire et une politique d’endettement. Ce qui n’est pas encore le cas actuellement pour nos Etats, où l’inflation constitue un véritable problème, a-t-il dit.

Toujours au plan économique, le président de la Commission a déploré le faible volume des échanges commerciaux entre ces Etats.

«Ces échanges sont estimés en 2015 à 15 milliards de dollars américains, contre 3 milliards en 2003 ; donc multipliés par 5 en 10 ans. Mais en comparaison avec l’Europe, nous échangeons 4 fois plus avec ce continent qu’entre nous-mêmes », a-t-il martelé.

D’autres progrès réalisés par l’organisation régionale portent, selon lui, sur l’entrée en vigueur du Schéma de libéralisation des échanges et du Tarif extérieur commun de la Cedeao (TEC/CEDEAO).

Concernant le Schéma, non seulement ses textes ne sont pas connus et méritent d’être vulgarisés, mais également ils ne sont pas encore ratifiés par certains Etats membres, a souligné le président de la Commission.

Pour ce qui est du TEC/CEDEAO, il a rappelé que plus de deux ans après sa mise en vigueur, le 1er janvier 2015, seuls 13 des 15 Etats membres l’appliquent ; ce qui n’est pas encore le cas pour le Cabo Verde et la Sierra-Leone, a-t-il expliqué.

S’agissant du 2ème Traité additionnel de la Cedeao, il porte essentiellement sur la paix et la sécurité, a-t-il indiqué, précisant qu’on ne peut lutter efficacement contre la pauvreté, créer des emplois pour les jeunes, améliorer les conditions de vie des populations, et promouvoir le développement économique sans ces deux facteurs.

L’architecture de la paix et de la sécurité au niveau régional prévoit la prévention, la gestion et le règlement des conflits, ainsi que l’alerte précoce, a précisé Marcel de Souza.

Le système d’alerte précoce nous permet d’analyser la sécurité humaine et d’anticiper sur les crises politiques, les pénuries alimentaires, les risques sanitaires, et les catastrophes, a-t-il déclaré.

Il a rappelé la menace terroriste à laquelle est confrontée l’Afrique de l’Ouest, notamment les attaques du groupe terroriste Boko Haram et des islamistes radicaux au Nigeria, au Niger, au Mali, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire.

Bien avant le président de la Commission, la ministre des Affaires étrangères du Liberia, et présidente du Conseil des ministres de la Cedeao, Mme Marjon Kamara, a parlé d’autres réalisations et défis, notamment ceux liés aux infrastructures.

A ce titre, elle a rappelé les efforts fournis par le gouvernement de son pays en matière de réalisation d’infrastructures pour abriter cette session du Conseil des ministres et d’autres réunions statutaires de la Cedeao.

Cette 78ème session ordinaire du Conseil des ministres prévoit à son ordre du jour environ une trentaine de points, aussi bien pour décision, approbation que pour information.

Le Conseil, composé des ministres des Finances et de ceux chargés des Affaires de la Cedeao dans les Etats membres, est notamment chargé d’assurer le bon fonctionnement et le développement de la Communauté, et de formuler des recommandations à la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation régionale.

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