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L’environnement, élément-clé des relations internationales contemporaines
Publié le lundi 5 juin 2017  |  RFI


© aLome.com par Parfait
Dégâts des dernières inondations engendrées par de fortes pluies dans le sud Togo, depuis le début du mois de juin 2015
Lomé, 16 juin 2015, Quartier Cacaveli. Même après les pluies, les eaux continuent de cohabiter avec les habitants dans cette partie de Lomé.


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La 37e journée mondiale de l’environnement célébrée ce 5 juin a cette année un goût particulier. La marche du monde est en lien avec l’environnement et ce dernier ne peut être relégué au second plan dans les relations internationales. Le choc créé par le retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris en témoigne.

La planète Terre voit rouge. Les éléments vitaux qui entourent les hommes et leur activité sont menacés. La dégradation des sols, la pollution et l’épuisement de l’eau, la pollution de l’air sous toutes ses formes entraînent une dégradation de la biodiversité massive et une raréfaction des ressources naturelles.

Aux Maldives, certaines îles sont menacées de disparition, les catastrophes naturelles sont de plus en plus fréquentes, la Grande barrière de corail disparaît, des populations entières aux quatre coins de la planète ont de plus en plus de difficultés à accéder à l’eau, des espèces animales sont en voie d’extinction, la liste est terrifiante.


Une lente prise de conscience

A l’origine de cette dégradation de l’environnement : l’homme et ses activités. La prise de conscience que notre planète est en danger a mis du temps à faire son chemin avant que la protection de la nature et des espèces ait aujourd’hui une place à part entière, non seulement dans la recherche scientifique, mais également dans le domaine des relations internationales.

C’est en 1972, lors de la conférence de Stockholm, que pour la première fois l’environnement a réellement droit de cité dans les relations internationales. De ce Sommet de la Terre découlera la création de nombreux ministères de l’Environnement dans plusieurs Etats. Le choc pétrolier de 1973 confirmera, empiriquement, la nécessité de prendre en compte ces questions.

L’environnement dans les relations internationales possède depuis ce temps une place grandissante. « Pour autant, c’est une question qui reste peu étudiée dans le domaine des relations internationales et aujourd’hui notre "appareil" de recherche sur les relations internationales n’est pas encore bien équipé pour que soient intégrées les questions d’environnement. Ces questions sont encore trop considérées comme techniques, réglées à part par des politiques strictement environnementales. Alors qu’en réalité ça touche tous les aspects de l’organisation du monde », analyse François Gemenne, chercheur à Sciences-Po.

Le retrait de Trump de l’accord de Paris, un coup dur pour l’environnement

Preuve en est le retrait de Donald Trump ce 1er juin de l’accord de Paris, considéré par François Gemenne comme un bouleversement géopolitique majeur. Les réactions en chaîne de toutes les grandes capitales le montrent, « parce que l’environnement affecte profondément les rapports entre Etats. On le voit bien : les Etats-Unis se retrouvent au ban de la communauté internationale sur une question d’environnement, sur leur renonciation à un traité environnemental ». Et le chercheur d’ajouter que le retrait américain « n’est pas seulement quelque chose qui touche au climat, c’est un refus du multilatéralisme, un refus d’essayer de gérer ensemble les grands défis de l’humanité».

Avec le retrait de Trump, les défenseurs de l’environnement vont pouvoir dire adieu à l’objectif des 2 degrés, l’une des pierres angulaires de l’accord de Paris. « Dire aussi adieu à l’universalité de la COP21 qui était aussi un autre de ses éléments essentiels, analyse le chercheur, et donc ce qui risque de se passer c’est que beaucoup de pays revoient à la baisse leurs engagements ou en tout cas refusent de les revoir à la hausse, car les Etats-Unis sont hors-jeu. » Un coup de massue pour l’humanité et les générations futures tant la question environnementale pèse dans la marche du monde et dans les crises qu’il traverse.

L’impact de l’environnement sur la marche du monde

D’ailleurs, l’expression « conflits climatiques » est de plus en plus présente dans le vocabulaire du XXIe siècle.
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