Huit (8) Organisations de la Société Civile lèvent la voix contre le drame environnemental que la multiplication anarchique des carrières sauvages d’exploitation de sable est en train d’engendrer au Togo. Cette pratique qui a déjà causé la mort à un citoyen contraint les OSC à prendre le problème à bras le corps. En conférence de presse mardi à Lomé, elles dénoncent le "silence coupable" des autorités sur le sujet et les interpellent à sévir.
Selon les OSC, les carrières sauvages d’exploitation de sable pullulent un peu partout au Togo avec des conséquences environnementales suicidaires.
Sur les sites sauvages de Nimagna, Dévikinmé et Alogavi dans la préfecture des Lacs où les OSC s’étaient rendues, il a été découvert de grosses fosses creusées au beau milieu des constructions, devenues des lacs artificiels remplis de moustiques et parfois même d’ordures ménagères après l’exploitation du site.
Le risque de noyades et d’épidémies, précisent les Organisations, devient de plus en plus évident dans cette zone déjà sensible, prise en étau entre la mer avançant à grands pas et le Lac Togo.
L’extraction à ciel ouvert du sable, la plupart du temps dans les différentes localités est cautionnée par les autorités administratives.
Espoir Koudjodji, Président du Mouvement Nouveau Citoyen révèle que le site de Nimagna appartient au chef canton de la localité.
"Nous avons rencontré les autorités du milieu, elles nous ont fait croire qu’elles œuvrent pour l’arrêt des travaux mais après enquête, nous avons découvert que sur les sites les agents préfectoraux perçoivent des taxes", renchérit M. Koudjodji.... suite de l'article sur Autre presse