Le Riafpi, le Réseau international des agences francophones de promotion des investissements, a tenu le 6 juin 2017 sa 2e conférence annuelle à Paris. La rencontre-débat s’est déroulée au siège de l’OIF, l’Organisation internationale de la francophonie, sur le thème du rôle de ces agences de promotion des investissements «—face aux enjeux du développement durable—» dans l’espace économique francophone.
Chargées d’attirer et de faciliter le plus d’investissements étrangers et nationaux, les agences de promotion doivent parfois évoquer les situations socio-sécuritaires dégradées. Mais pour la secrétaire générale de l’OIF, Michaëlle Jean, « il faut que cesse l’amalgame risque sécuritaire » face aux investissements.
«Je transformerais le mot "sécurité" en "visibilité" », dit Esmel Emmanuel Essis, président du Riafpi, directeur général du Cepici, le Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire, où la situation des cinq premiers mois de cette année peut inquiéter.
«Il faut que nos économies aient une visibilité, qu’on puisse savoir que tel pays, dans 20 ans, dans 30 ans, voilà son plan d’action et qu’il y ait une bonne orchestration autour de cette planification stratégique. En ce qui concerne la Côte d’Ivoire, c’est plus banal, parce que ça rentre dans le thème de la revendication. Ce n’est pas un problème sécuritaire, c’est un problème social. »... suite de l'article sur RFI